République
Française
Ministère de l'Emploi et de la Solidarité
Délégation Interministérielle à la
Famille
Délégation Interministérielle à la
Ville et au Développement Social Urbain
Direction de l'Action Sociale
Direction de la Population et des Migrations
Paris, le
La ministre de l'emploi et de la solidarité
à
Madame et Messieurs les préfets de région
Directions régionales des affaires sanitaires et sociales
(pour information)
Mesdames et Messieurs les préfets de département
Directions départementales des affaires sanitaires et sociales
(pour attribution)
CIRCULAIRE N° DIF/DAS/DIV/DPM/99/153 du 9 mars 1999 relative
aux réseaux d'écoute, d'appui et d'accompagnement
des parents.
Date d'application : immédiate
NOR : MESA9930091C (texte non paru au Journal Officiel)
Grille de classement : AG 1 13 Renvoi à : AS 4 46
; PM 2 21
Résumé : Soutien aux parents dans leur rôle
éducatif. Mise en oeuvre des réseaux d'écoute,
d'appui et d'accompagnement des parents. Echange, entraide et
solidarité entre parents.
Mots-clés : Réseaux, charte, parents, projet,
écoute, appui, accompagnement, initiatives, entraide et
solidarité, consolidation des relations parents/enfants,
animation, autorité parentale.
Textes de référence :
- textes relatifs aux droits de l'enfant et de la famille
- rapports préparatoires et conférence de la famille
du 12 juin 1998
- décret n° 98-648 du 28 juillet 1998 portant création
de la délégation interministérielle à
la famille et du comité interministériel de la famille.
Textes abrogés ou modifiés : néant.
I) L'OBJECTIF
La famille est le premier lieu de construction de l'enfant et
de transmission des valeurs et des repères, et de ce fait,
elle joue un rôle fondamental dans la cohésion sociale.
Dans cette fonction d'éducation de leurs enfants, tous
les parents sont susceptibles de rencontrer des difficultés.
Celles-ci peuvent être accrues du fait des problèmes
sociaux que rencontrent certaines familles.
C'est pourquoi, le gouvernement a décidé de développer,
avec les différents partenaires concernés, des réseaux
d'écoute, d'appui et d'accompagnement des parents avec
deux priorités :
- s'adresser à toutes les familles, parce que toutes peuvent
être concernées et que cantonner l'action sur "des
familles à problèmes" la rendrait inefficace.
- s'appuyer sur les initiatives qui existent déjà,
tout en développant de nouvelles opérations, avec
le souci de mettre en réseau les différents intervenants,
en respectant leur diversité et en s'efforçant de
construire une cohérence et une visibilité de cette
action.
Depuis trois mois, la délégation interministérielle
à la famille a réuni, dans un groupe qui préfigure
le comité national de pilotage, les administrations, institutions
et grands réseaux associatifs intervenant dans ce domaine,
pour élaborer une charte fixant des principes d'action
et d'animation communs. (cf. annexe I).
L'intérêt de ce dispositif de soutien aux parents
avait été souligné dans la circulaire interministérielle
du 6 novembre 1998 sur la mise en oeuvre des décisions
adoptées par le conseil de sécurité intérieure
du 8 juin 1998.
II) DEVELOPPER LES INITIATIVES DEJA PRISES ET EN PROMOUVOIR
DE NOUVELLES.
Les projets financés devront répondre aux principes
énoncés dans la charte ci-jointe. Les participants
au comité de pilotage se sont engagés à reprendre
à leur compte cette charte qu'ils ont contribué
à élaborer.
Les projets retenus devront avoir pour objectif prioritaire de
valoriser les rôles et les compétences des parents
: responsabilité et autorité, confiance en soi,
transmission de l'histoire familiale, élaboration de repères,
protection et développement de l'enfant.
Ils s'attacheront à favoriser le développement d'échanges
et de relations entre les parents. Dans cette optique, seront
privilégiés les projets présentés
dans un cadre associatif.
L'intervention des professionnels visera principalement à
assumer la supervision, la régulation et la formation des
bénévoles animant des groupes de parents. Les professionnels
pourront également, quand cela est nécessaire, apporter
une aide spécifique, ponctuelle, à certaines familles
pour leur permettre d'évaluer leur situation et les aider
à surmonter d'éventuelles difficultés. Il
ne s'agit, en revanche, pas de mettre en place un dispositif systématique
de consultations psychologiques.
Les actions consisteront, par exemple, à :
- Créer des lieux de rencontre entre parents, afin de faciliter
les échanges sur les difficultés de la vie quotidienne,
la conciliation entre vie familiale et vie professionnelle, les
relations avec l'école..., dans le but de trouver ensemble
des solutions appropriées ("réseaux de parents").
- Organiser des groupes de parole pour les parents, sur les questions
relatives à la vie commune, aux relations avec leurs enfants.
- Favoriser des lieux d'accueil parents/jeunes enfants, des lieux
de médiation parents/adolescents.
- Encourager les initiatives susceptibles de soutenir les parents
immigrés dans leur fonction parentale, en prenant en compte
leurs difficultés d'intégration dans la société
d'accueil.
Vous veillerez à ce que les projets puissent toucher toutes
les familles. Vous accorderez, dès lors, une attention
particulière aux projets qui, dans leurs plages horaires
d'ouverture, leur localisation, leur lien avec les services fréquentés
par les parents, permettent d'atteindre au mieux les familles.
Vous veillerez également à ce que les projets soient
accueillant à la diversité des familles et encouragent
ou facilitent la mixité sociale.
Vous pourrez faciliter le développement d'initiatives qui
existent déjà mais vous prêterez une attention
particulière aux projets émanant des territoires
non couverts et de ceux qui connaissent des difficultés
particulières, notamment ceux des sites prioritaires de
la politique de la ville.
Enfin, tous les porteurs de projets que vous financerez s'engageront,
conformément à l'article 10 de la charte, à
participer à l'animation mise en place dans le cadre départemental
ou infra-départemental (cf. Point III).
III) LE TRAVAIL EN RESEAU
Le réseau rassemble tous ceux qui adhèrent à
la charte. Il organise la circulation de l'information entre les
différents intervenants et permet la confrontation et l'évaluation
des pratiques.
Vous réunirez, dans les meilleurs délais, au plus
tard dans le mois suivant la réception de cette circulaire
et après concertation préalable avec eux, le Président
du Conseil Général ou son représentant, les
principaux maires de votre département ou leur représentant,
le Président et/ou le directeur de la ou des Caisses d'Allocations
Familiales, tous susceptibles d'apporter des financements à
ces actions, le DDASS et les autres financeurs de l'Etat, le FAS,
et les chefs de projets (et/ou leur maîtrise d'oeuvre urbaine
et sociale) dans les sites en contrat de ville, les associations
développant une action reconnue dans le domaine de l'accompagnement
de la fonction parentale, notamment les associations familiales
et celles appartenant aux différents réseaux associatifs
impliqués dans l'animation de la charte. Vous pourrez inviter
à cette première réunion les parlementaires
de votre département. Vous vous assurerez de la collaboration
des sous-préfets à la ville, des services de l'éducation
nationale, de la jeunesse et des sports, et des chargées
de mission départementales aux droits des femmes.
Il vous appartiendra également de solliciter la participation
à cette réunion de concertation du directeur de
la protection judiciaire de la jeunesse et des magistrats impliqués
dans la résolution des conflits familiaux. Leur connaissance
du milieu familial et social, des mineurs protégés
et des jeunes délinquants est de la plus grande utilité
dans les orientations à prendre dans ce travail mené
à l'intention des familles.
Au cours de cette première réunion, qui se tiendra
à votre initiative, un comité d'animation sera mis
en place sous une forme départementale (un dispositif par
département) ou, si nécessaire, dans les départements
importants, infra-départementale (plusieurs dispositifs
pour un seul département).
Chaque comité d'animation sera piloté par une personne
ou un service particulièrement motivé par le bon
déroulement de cette opération. Les pilotes seront
désignés en liaison avec le comité national
de pilotage réuni sous l'égide de la délégation
interministérielle à la famille. Pour toutes informations
nécessaires vous pourrez prendre l'attache de Guy JANVIER,
chargé de mission à la DIF. (Délégation
interministérielle à la famille. 8, Avenue de Ségur
75350 PARIS 07 SP. Tel: O1.40.56.53.58. Fax: 01.40.56.46.06.)
Un crédit dans la limite de 50 KF pourra être attribué
au pilote, si celui-ci n'est pas un service de l'Etat, pour faciliter
le fonctionnement du dispositif d'animation du réseau.
Chaque financeur adressera régulièrement au pilote
la liste des opérations d'écoute, d'appui et d'accompagnement
auxquelles il aura été amené à apporter
un financement.
Ces comités organisent, dans l'esprit de la charte, la
circulation de l'information entre les différentes opérations,
la confrontation et l'évaluation des pratiques, la capitalisation
des savoir-faire. Ils fonctionnent avec le maximum de souplesse
- un des objectifs étant de faciliter la rencontre des
principaux intervenants dans ce secteur.
Ils organisent également les conditions d'information des
habitants sur les organismes susceptibles de les aider. Les Caisses
d'Allocations Familiales, les services sociaux des départements,
les Centres Communaux d'Action Sociale des principales communes,
les Unions Départementales des Associations Familiales,
les Centres d'Informations sur les Droits des Femmes et les chefs
de projets des contrats de ville sont associés à
la diffusion de l'information.
Au niveau national, le comité de pilotage désigné
ci-dessus assurera l'impulsion du dispositif, la capitalisation
des savoir-faire, la valorisation des initiatives et l'évaluation
des actions. Il sera assisté d'une cellule technique d'appui,
légère, qui pourra être sollicitée
pour monter localement un projet opérationnel. (cf. annexe
II).
IV) LES FINANCEMENTS
L'Etat et la CNAF ont décidé de mettre des moyens
supplémentaires pour accompagner la fonction parentale.
Ces crédits s'ajoutent aux actions déjà financées
à ce titre par l'Etat (médiation familiale, DAS,
Justice et politique de la ville), la CNAF et d'autres financeurs,
notamment le FAS et les collectivités locales.
Une enveloppe de 63 MF est réservée, sur le chapitre
47.21.20 - aide à la fonction parentale, au titre de cet
exercice, sur le budget du Ministère de l'Emploi et de
la Solidarité. Une première enveloppe, représentant
les deux tiers de la dotation globale, est mise à votre
disposition. Elle a été calculée en fonction
du nombre des jeunes de moins de 20 ans dans votre département.
Vous en trouverez le montant dans le tableau ci-annexé
(cf. annexe IV).
Vous transmettrez à la Direction de l'Action Sociale, au
plus tard le 10 juillet 1999, un bilan des engagements réalisés
à ce titre et des demandes que vous n'avez pu honorer.
Une dotation complémentaire vous sera éventuellement
accordée , au vu de cette situation.
Les demandes de financement par les associations autonomes ou
fédérées dans des réseaux seront adressées
aux DDASS, qui se rapprocheront, si nécessaire, des autres
partenaires, et particulièrement des caisses d'allocations
familiales. La DDASS pourra solliciter leur expertise pour examiner
les dossiers, à charge pour les CAF, comme pour les autres
partenaires, d'apporter éventuellement un financement à
certains projets selon les procédures qui leur sont propres.
Les décisions de financement complémentaires de
la politique de la ville se prendront dans le cadre du dispositif
départemental spécifique prévu par la circulaire
du 15.2.99 (comité inter-services animé par le sous-préfet).
Les financements de l'Etat étant destinés à
soutenir le développement d'actions d'écoute, d'appui
et d'accompagnement des parents, vous veillerez à ce que
les autres financeurs ne réduisent pas leurs apports à
cette occasion.
En tout état de cause, vous vous attacherez à ce
que ces différents financeurs se concertent régulièrement
a posteriori et vous inviterez les collectivités locales
concernées à se joindre à cette concertation.
En ce qui concerne l'Etat tout dossier déposé devra
faire l'objet d'une décision dans un délai de deux
mois.
Afin de faire bénéficier le plus de projets possibles
de l'aide de l'Etat, vous veillerez à limiter la subvention
accordée, sauf situation particulière clairement
motivée, à un montant inférieur à
100KF par projet et par an.
Ces subventions seront accordées dans le cadre d'une convention.
Celle-ci pourra être pluriannuelle en référence
à la circulaire du Premier Ministre en date du 7 juin 1996.
Une enveloppe spéciale est conservée à l'échelon
central pour aider les projets importants et innovants qui seront
présentés par les têtes de réseaux
des principales associations spécialisées dans l'aide
aux parents. Une délégation de crédits au
niveau régional pourra être envisagée pour
financer des projets s'articulant dans le cadre d'un partenariat
à cet échelon.
En cas de difficultés d’application de cette circulaire,
vous voudrez bien adresser vos demandes à la direction
de l’action sociale - sous-direction du développement
social de la famille et de l’enfance (DSFE) - Bureau "Famille,
Enfance et Jeunesse", 11 place des Cinq Martyrs du Lycée
Buffon 75696 PARIS cédex 14.
Vous pouvez appeler, Bertrand GAUDIN au 01.44.36.95.69 ou Marlène
MOULIN au 01.44.36.96.36, Fax 01.44.36.97.23
Le d�l�gu� interminist�riel � la famille
La d�l�gu�e interminist�rielle � la ville et au d�veloppement
social urbain
Le directeur de l'action sociale
Le directeur de la population et des migrations
Annexes
I) - CHARTE DES INITIATIVES POUR L'ECOUTE, L'APPUI ET L'ACCOMPAGNEMENT
DES PARENTS
II) - CELLULE NATIONALE D'APPUI TECHNIQUE
III) -COMPOSITION DU COMITE NATIONAL DE PILOTAGE
IV) - TABLEAU DE REPARTITION DE LA PREMIERE ENVELOPPE DE CREDITS
CHARTE DES INITIATIVES, POUR L’ECOUTE, L’APPUI ET L’ACCOMPAGNEMENT
DES PARENTS
Rappel de l’objectif poursuivi :
Au-delà de susciter les occasions de rencontres et d’échanges
entre les parents, mettre à leur disposition des services
et des moyens leur permettant d’assumer pleinement, et en
premier, leur rôle éducatif.
A cette fin, favoriser l’animation et la mise en réseau
de tous ceux qui contribuent à conforter les familles dans
leur rôle structurant, vis à vis de leurs enfants.
Principes d’action et d’animation :
1 - Valoriser prioritairement les rôles et les compétences
des parents : responsabilité et autorité, confiance
en soi, transmission de l’histoire familiale, élaboration
de repères, protection et développement de l’enfant.
2 - Favoriser la relation entre les parents et dans cet
objectif, privilégier tous les supports où les parents
sont présents, en particulier le cadre associatif.
3 - Encourager les responsables des lieux et structures
fréquentés par les parents, à accueillir
ou susciter de nouvelles initiatives.
4 - Favoriser une meilleure conciliation des temps familiaux
et professionnels.
5 - Mettre en place des actions de sensibilisation et de
formation à destination des intervenants bénévoles
ou professionnels, pour favoriser l’émergence de nouvelles
pratiques. Elles devront assurer un bon équilibre entre
la participation des parents et l’intervention des professionnels.
6 - Garantir l’ouverture de ces lieux à tous
les parents, en recherchant la fréquentation de publics
issus de milieux différents, de générations
et de catégories socio-professionnelles et culturelles
différentes.
7 - Prévoir un cadre éthique favorisant l’équilibre
des relations familiales et ouvert à toutes formes de familles.
Il s’appuiera sur les textes relatifs aux droits de l’enfant
et de la famille.
8 - Inscrire les projets dans la durée, notamment
par le biais d’une convention pluri-annuelle associant les
différents partenaires.
9 - Prendre appui sur un réseau mobilisable et compétent,
sur des bénévoles et des professionnels très
divers qui partagent l’engagement d’accompagner les
familles, dans le respect des personnes et de leur autonomie,
et qui s’appuient sur les connaissances disponibles aujourd’hui.
10 - Participer à la construction d’un système
d’animation partagée qui permette une circulation
des informations, l’évaluation des actions, une capitalisation
des savoir-faire, la transparence, la rigueur, la visibilité
et un fort développement de ce mouvement.
Annexe II
CELLULE NATIONALE D'APPUI TECHNIQUE
Une cellule nationale d'appui technique est installée dans
les locaux du CEDIAS (centre d'études, de documentation,
d'information et d'action sociale) - Musée Social - 5, rue
Las Cases - 75007 PARIS. Une convention pluri-annuelle pour les
années 1999 - 2000 - 2001 définit les engagements
réciproques de l'Etat et du CEDIAS (Tél : 01 45
51 66 10 - Fax : 01 44 18 01 81).
I) Missions de la cellule technique
Conformément à la circulaire du 9 mars 1999 relative
aux réseaux d'écoute, d'appui et d'accompagnement
des parents, la cellule technique, installée auprès
du CEDIAS, organise une animation et un suivi de la mise en place
du dispositif.
Elle s'engage, en fonction des orientations données par
un comité de pilotage présidé par le Délégué
Interministériel à la Famille :
- à être un centre de ressources et d'animation des
réseaux d'écoute, d'appui et d'accompagnement des
parents ;
- à apporter un appui technique et méthodologique
à la mise en place et au fonctionnement de ces réseaux ;
- à valoriser les expériences et savoir-faire ;
- à favoriser la circulation des informations et des connaissances
II) Plus précisément, en matière d'animation,
on peut distinguer 3 niveaux :
1 - En direction des "têtes de réseau"
au niveau national
La cellule d'appui sera un instance d'animation, de rencontres
et de débats sur les questions posées par l'accompagnement
des parents selon la spécificité des différents
réseaux (accompagnement des parents de très jeunes
enfants, d'enfants participant à des activités de
loisirs ou de soutien à la scolarité, d'adolescents
; accompagnement des parents en très grande difficulté...)
ou la diversité des initiatives (maisons des parents, groupes
de parole).
Des questions transversales à approfondir seront dégagées,
de même que des initiatives à promouvoir ou des recommandations
à mettre en oeuvre.
Il faut néanmoins bien prendre en compte le fait que ces
réseaux, qu'il s'agisse d'institutions ou d'associations,
sont le plus souvent déjà constitués en centre
de ressources et lieu d'animation ; ils jouent donc une fonction
importante d'appui technique et méthologique auprès
des porteurs de projets.
La cellule d'appui doit permettre de mutualiser les apports spécifiques
de chacun et d'identifier les relais locaux, pour bien orienter
les porteurs de projets vers ceux qui pourront au mieux les aider.
Ce point est important pour conserver l'implication et la spécificité
de chacun d'eux dans l'animation.
2 - En direction des acteurs dans les départements.
Il s'agit, pour la cellule, de soutenir la mise en place et le
fonctionnement des réseaux locaux (appui aux DDASS, aux
comités d'animation et aux pilotes locaux), d'aider à
recenser les partenaires et les ressources locales, d'aider au
suivi et à l'évaluation des actions.
3 - En direction des acteurs susceptibles de prendre appui
sur la charte.
La cellule d'appui sera un lieu ressources et d'appui ou d'aiguillage
pour des professionnels, des collectivités locales, des
associations qui souhaiteraient développer un projet en
matière d'accompagnement de la parentalité, sans
trouver localement les ressources nécessaires.
III) Suivi de la mise en oeuvre de la charte
- Capitaliser et suivre le devenir des actions : nature des projets,
implication des parents, rôle des professionnels, des bénévoles,
financements demandés et obtenus, partenaires et financeurs...
- Apporter une aide méthodologique pour faciliter les démarches
de confrontation et d'évaluation des pratiques
- Inciter les initiateurs d'actions à penser le suivi et
l'auto-évaluation dès l'élaboration du projet,
- Identifier des indicateurs permettant d'apprécier les
"effets" directs ou indirects sur les parents ou leur
degré de satisfaction : taux de fréquentation, degré
de participation, engagement dans des associations locales (parents
d'élèves, associations de locataires...),
- Évaluer les effets du travail en réseau sur les
acteurs eux-mêmes : identification des missions de chacun,
personnalisation des relations, mise en synergie de propositions,
initiatives communes...
- Proposer des recommandations au comité national.
IV Engagement du CEDIAS
Une convention triannuelle fixera les engagements du CEDIAS. En
fonction de celle-ci, le CEDIAS s'engagera :
- à mettre à disposition les locaux nécessaires
;
- à recruter le personnel (chargés de mission :
3, documentalistes : 1, secrétaire : 1) pour mettre en
oeuvre ces différentes fonctions ;
- à fournir chaque année à l'administration
un compte rendu de ces activités ;
- à tenir à jour des tableaux de bord de réalisation
et de suivi des missions effectuées dans le cadre de la
convention signée avec l'Etat.
COMITE NATIONAL DE PILOTAGE
Rappel de ses missions :
- Suivre la mise en oeuvre de la charte et maintenir une vigilance
éthique.
- Assurer l’impulsion des réseaux d’écoute,
d’appui et d’accompagnement des parents en liaison avec
les "têtes de réseau" au niveau national
et avec les comités départementaux d’animation.
- Favoriser l’échange et l’évaluation
des pratiques, capitaliser les savoir-faire et valoriser les initiatives
intéressantes.
- Apporter un appui technique à la mise en place d’initiatives
nouvelles.
Composition :
Le comité, présidé par le délégué
interministériel à la famille, comprendra :
Des représentants des associations partenaires :
- l’Union Nationale des Associations Familiales (UNAF) ;
- l’Union Nationale Interfédérale des Oeuvres
et Organismes Privés Sanitaires et Sociaux (UNIOPSS) ;
- la Fondation de France ;
- l’Association des Collectifs Enfants, Parents, Professionnels
(ACEPP) ;
- le Centre National d’Information et de Documentation des
Femmes et des Familles ;
- le Comité National des Associations et Services de Médiation
Familiale ;
- la Confédération Jeunesse au Plein Air ;
- la Confédération Syndicale des Familles ;
- la Fédération des Centres Sociaux et Socio-Culturels
de France ;
- la Fédération Nationale des Ecoles des Parents
et des Educateurs ;
- la Fédération Nationale des Familles Rurales ;
- la Fédération des Conseils de Parents d’Elèves
des Ecoles Publiques (FCPE) ;
- la Fédération des Parents d’élèves
de l’Enseignement Public (PEEP).
Deux représentants de la Caisse Nationale des Allocations
Familiales.
Des personnalités qualifiées, notamment :
- Caroline ELIACHEFF, psychanaliste ;
- Alain BRUEL, magistrat ;
- Denis MOREAU, magistrat.
Des représentants des administrations :
- le Directeur de l'action Sociale ou son représentant
;
- le Directeur de la Population et des Migrations ou son représentant
;
- le Directeur du Fonds d’Action Sociale des Travailleurs
Immigrés et de leurs Familles ou son représentant
;
- la Déléguée Interministérielle à
la Ville et au Développement Social Urbain ou son représentant
- la Chef du Service du Droit des Femmes ou son représentant
;
- un représentant du ministère de la justice (PJJ)
;
- un représentant du ministère de l’éducation
nationale ;
- un représentant du ministère de la jeunesse et
des sports.
Il comprendra également des élus.
ANNEXE IV
TABLEAU DE REPARTITION DE LA PREMIERE ENVELOPPE DE CREDITS
Montant attribué, par département, sur le chapitre
47.21 - article 20 - pour le soutien à la fonction parentale
Code du
département
|
Libellé
du département
|
Effectif
0-19 ans
|
Pourcentage
0-19 ans
|
Première
dotation attribuée
|
01
|
AIN
|
154 262
|
0,96 %
|
386 000
|
02
|
AISNE
|
150 203
|
0,94 %
|
376 000
|
03
|
ALLIER
|
71 705
|
0,45 %
|
179 000
|
04
|
ALPES-DE-HAUTE-PROVENCE
|
34 698
|
0,22 %
|
100 000
|
05
|
HAUTES-ALPES
|
30 761
|
0,19 %
|
100 000
|
06
|
ALPES-MARITIMES
|
244 381
|
1,53 %
|
611 000
|
07
|
ARDECHE
|
69 450
|
0,43 %
|
174 000
|
08
|
ARDENNES
|
79 174
|
0,50 %
|
198 000
|
09
|
ARIEGE
|
29 271
|
0,18 %
|
100 000
|
10
|
AUBE
|
75 153
|
0,47 %
|
188 000
|
11
|
AUDE
|
71 762
|
0,45 %
|
180 000
|
12
|
AVEYRON
|
53 566
|
0,34 %
|
134 000
|
13
|
BOUCHES-DU-RHONE
|
473 901
|
2,96 %
|
1 186 000
|
14
|
CALVADOS
|
179 438
|
1,12 %
|
449 000
|
15
|
CANTAL
|
31 997
|
0,20 %
|
100 000
|
16
|
CHARENTE
|
78 958
|
0,49 %
|
198 000
|
17
|
CHARENTE-MARITIME
|
122 357
|
0,77 %
|
306 000
|
18
|
CHER
|
76 564
|
0,48 %
|
192 000
|
19
|
CORREZE
|
46 691
|
0,29 %
|
117 000
|
21
|
COTE-D’OR
|
136 703
|
0,86 %
|
342 000
|
22
|
COTES-D’ARMOR
|
125 571
|
0,79 %
|
314 000
|
23
|
CREUSE
|
22 548
|
0,14 %
|
100 000
|
24
|
DORDOGNE
|
81 922
|
0,51 %
|
205 000
|
25
|
DOUBS
|
132 189
|
0,83 %
|
331 000
|
26
|
DROME
|
118 599
|
0,74 %
|
297 000
|
27
|
EURE
|
167 931
|
1,05 %
|
420 000
|
28
|
EURE-ET-LOIR
|
123 347
|
0,77 %
|
309 000
|
29
|
FINISTERE
|
213 034
|
1,33 %
|
533 000
|
2A
|
CORSE-DU-SUD
|
31 522
|
0,20 %
|
100 000
|
2B
|
HAUTE-CORSE
|
32 318
|
0,20 %
|
100 000
|
30
|
GARD
|
166 010
|
1,04 %
|
415 000
|
31
|
HAUTE-GARONNE
|
257 139
|
1,61 %
|
643 000
|
32
|
GERS
|
34 639
|
0,22 %
|
100 000
|
33
|
GIRONDE
|
326 302
|
2,04 %
|
816 000
|
34
|
HERAULT
|
227 722
|
1,42 %
|
570 000
|
35
|
ILLE-ET-VILAINE
|
230 577
|
1,44 %
|
577 000
|
36
|
INDRE
|
47 660
|
0,30 %
|
119 000
|
37
|
INDRE-ET-LOIRE
|
141 738
|
0,89 %
|
355 000
|
38
|
ISERE
|
314 020
|
1,96 %
|
786 000
|
39
|
JURA
|
65 238
|
0,41 %
|
163 000
|
40
|
LANDES
|
71 066
|
0,44 %
|
178 000
|
41
|
LOIR-ET-CHER
|
74 783
|
0,47 %
|
187 000
|
42
|
LOIRE
|
191 543
|
1,20 %
|
479 000
|
43
|
HAUTE-LOIRE
|
49 163
|
0,31 %
|
123 000
|
44
|
LOIRE-ATLANTIQUE
|
299 073
|
1,87 %
|
748 000
|
45
|
LOIRET
|
174 425
|
1,09 %
|
436 000
|
46
|
LOT
|
32 170
|
0,20 %
|
100 000
|
47
|
LOT-ET-GARONNE
|
71 747
|
0,45 %
|
180 000
|
48
|
LOZERE
|
15 358
|
0,10 %
|
100 000
|
49
|
MAINE-ET-LOIRE
|
208 409
|
1,30 %
|
521 000
|
50
|
MANCHE
|
129 331
|
0,81 %
|
324 000
|
51
|
MARNE
|
155 959
|
0,98 %
|
390 000
|
52
|
HAUTE-MARNE
|
50 906
|
0,32 %
|
127 000
|
53
|
MAYENNE
|
74 052
|
0,45 %
|
185 000
|
54
|
MEURTHE-ET-MOSELLE
|
189 716
|
1,19 %
|
475 000
|
55
|
MEUSE
|
50 226
|
0,31 %
|
126 000
|
56
|
MORBIHAN
|
164 689
|
1,03 %
|
412 000
|
57
|
MOSELLE
|
273 138
|
1,71 %
|
683 000
|
58
|
NIEVRE
|
48 817
|
0,31 %
|
122 000
|
59
|
NORD
|
767 865
|
4,80 %
|
1 921 000
|
60
|
OISE
|
243 063
|
1,52 %
|
608 000
|
61
|
ORNE
|
72 360
|
0,45 %
|
181 000
|
62
|
PAS-DE-CALAIS
|
427 688
|
2,68 %
|
1 070 000
|
63
|
PUY-DE-DOME
|
143 393
|
0,90 %
|
359 000
|
64
|
PYRENEES-ATLANTIQUES
|
136 975
|
0,86 %
|
343 000
|
65
|
HAUTES-PYRENEES
|
46 434
|
0,29 %
|
116 000
|
66
|
PYRENEES-ORIENTALES
|
91 598
|
0,57 %
|
229 000
|
67
|
BAS-RHIN
|
267 879
|
1,68 %
|
670 000
|
68
|
HAUT-RHIN
|
186 355
|
1,17 %
|
466 000
|
69
|
RHONE
|
418 531
|
2,62 %
|
1 047 000
|
70
|
HAUTE-SAONE
|
59 588
|
0,37 %
|
149 000
|
71
|
SAONE-ET-LOIRE
|
128 814
|
0,81 %
|
322 000
|
72
|
SARTHE
|
131 949
|
0,83 %
|
330 000
|
73
|
SAVOIE
|
98 980
|
0,62 %
|
248 000
|
74
|
HAUTE-SAVOIE
|
178 253
|
1,11 %
|
446 000
|
75
|
PARIS
|
406 709
|
2,54 %
|
1 018 000
|
76
|
SEINE-MARITIME
|
351 590
|
2,20 %
|
880 000
|
77
|
SEINE-ET-MARNE
|
420 460
|
2,63 %
|
1 052 000
|
78
|
YVELINES
|
415 339
|
2,60 %
|
1 039 000
|
79
|
DEUX-SEVRES
|
82 116
|
0,51 %
|
205 000
|
80
|
SOMME
|
149 157
|
0,93 %
|
373 000
|
81
|
TARN
|
76 475
|
0,48 %
|
191 000
|
82
|
TARN-ET-GARONNE
|
49 113
|
0,31 %
|
123 000
|
83
|
VAR
|
231 087
|
1,45 %
|
578 000
|
84
|
VAUCLUSE
|
136 094
|
0,85 %
|
341 000
|
85
|
VENDEE
|
132 237
|
0,83 %
|
331 000
|
86
|
VIENNE
|
94 928
|
0,59 %
|
238 000
|
87
|
HAUTE-VIENNE
|
74 535
|
0,47 %
|
186 000
|
88
|
VOSGES
|
96 730
|
0,61 %
|
242 000
|
89
|
YONNE
|
85 459
|
0,53 %
|
214 000
|
90
|
TERRITOIRE-DE-BELFORT
|
36 024
|
0,23 %
|
100 000
|
91
|
ESSONNE
|
335 464
|
2,10 %
|
839 000
|
92
|
HAUTS-DE-SEINE
|
328 376
|
2,05 %
|
822 000
|
93
|
SEINE-SAINT-DENIS
|
417 220
|
2,61 %
|
1 044 000
|
94
|
VAL-DE-MARNE
|
307 080
|
1,92 %
|
768 000
|
95
|
VAL-D’OISE
|
371 158
|
2,32 %
|
929 000
|
SOUS-TOTAL FRANCE METROPOLITAINE |
15 392 668
|
96,28 %
|
38 783 000
|
971
|
GUADELOUPE
|
144 420
|
0,90 %
|
361 000
|
972
|
MARTINIQUE
|
119 270
|
0,75 %
|
298 000
|
973
|
GUYANE
|
72 600
|
0,45 %
|
182 000
|
974
|
LA REUNION
|
258 400
|
1,62 %
|
647 000
|
SOUS-TOTAL D.O.M.
|
594 690
|
3,72 %
|
1 488 000
|
TOTAL FRANCE ENTIERE
|
15 987 358
|
100,00 %
|
40 271 000
|
|
|
|
|